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Le burn-out : une opportunité de transformation

Quand le corps craque : un appel au soin !


Cadre dynamique, perfectionniste, toujours disponible pour les autres : je gérais tout, le travail, la maison, les repas, les réunions, les mails tard le soir. Quand mes enfants sont arrivées, je n’ai presque rien changé à mon organisation. Je les ai “intégrées” à mon planning de maman solo : voilà tout! Je pensais pouvoir tout porter, encore un peu, toujours un peu plus. Puis un matin, impossible de me lever. Mon corps ne répondait plus, mes yeux ne s’ouvraient plus.


C’est comme si j’étais paralysée. J’avais 38 ans, et j’étais vidée. Anéantie par une tristesse profonde de me sentir si impuissante face à ce corps qui ne voulait plus “fonctionner”!


Des signaux ignorés, des symptômes invisibles


Avant ce matin-là, je me sentais parfois fatiguée, irritée, et dès que je le pouvais je prenais quelques jours de congés pour me reposer. J’étais souvent stressée, sur le fil…

Mais je ne m’arrêtais pas. Je prenais quelques jours de congés, de temps en temps, pour éviter de me mettre en arrêt maladie.


Pourquoi ?


Parce que je pensais que ça allait passer. 


Que ce n’était “pas si grave”. Et qu’une solution arriverait sans doute de l’extérieur.


Quand je repense à cette période, j’étais clairement dans le déni de mon état physique, psychique et émotionnel. La seule chose qui importait, c’était d’avoir ce travail, qui me permettait de payer mes factures et les charges inhérentes à mes deux enfants. Je m’étais engagée, “il fallait” que je surmonte cette période, seule !


J’ai confondu engagement et abnégation de moi-même, efficacité et suradaptation.


Quand on écoute pas ce que l’on ressent, c’est le corps qui crie


Le burn-out n’arrive jamais par hasard. C’est l’aboutissement silencieux d’un déséquilibre. Une crise existentielle déguisée, un appel intérieur à la transformation.


J’avais perdu le sens de ce que je faisais. Je fonctionnais en pilote automatique, et ce alors que je m'intéressais déjà aux médecines alternatives, aux thérapies énergétiques, à l’invisible.. Mais je n’étais absolument pas à l’écoute des mes ressentis physiques et émotionnels.


J’étais coupée de mon corps.


Le burn-out est un traumatisme. C’est le prix de la négligence de soi.

Un effondrement physique, émotionnel, identitaire. Le burn-out, ce n’est pas juste "trop de boulot".

C’est trop longtemps sans soi. Trop de pression, de stress, de silence, de non-dits.

C’est l’effacement de soi au profit de tout le reste.

C’est aussi, paradoxalement, un point de rupture qui ouvre à autre chose.

Car derrière cet effondrement, il y a souvent un appel. Un appel à changer. À revenir à soi.


Impossible de continuer à vivre comme avant.


J’avais franchi toutes mes limites parce que je n'avais jamais appris à les écouter. Je croyais être à l’écoute. Mais ce que je sais aujourd’hui c’est que j’étais à milles lieues d’une vraie écoute.


Revenir au corps pour retrouver du sens


J’ai mis du temps à remonter.

Sur ce chemin de la reconstruction, j'ai vu comment je m’étais négligée. Comment je confondais générosité et sacrifice. Comment je n’avais jamais appris à poser ses limites.

J'ai réappris à écouter mon corps. À dire non. À ralentir. À me respecter. À reconnaître mes besoins, à toucher mes véritables envies.

J'ai retrouvé le goût du silence. Le plaisir des choses simples. Je me suis reconnectée avec ce que j'avais mis de côté : moi-même.


En tombant, je me suis rencontrée.


Le burn-out, aussi douloureux soit-il, peut devenir un tournant fondateur. Il est le signal d’un changement nécessaire, l’opportunité de réconcilier le corps, l’âme et l’esprit.


Le changement est possible. Le burn-out peut être évité. 



Voici quelques pistes d’auto-défense pour agir avant que ça casse :


  • Ralentissez : ce n’est pas perdre du temps, c’est vous en offrir.

  • Écoutez votre fatigue : elle est légitime, elle a un sens.

  • Posez des limites : même petites. Un “non” est un acte de respect. Quand vous dites "non à quelque chose/quelqu'un, vous dites "oui" à autre chose/quelqu'un d'autre/vous

  • Connectez avec vos besoins : sommeil, calme, mouvement, solitude, rire.

  • Reconnectez-vous au plaisir simple : un café au soleil, une page de livre, un morceau de musique.


Et vous ? À quel prix continuez-vous ?


Vous sentez-vous souvent fatigué·e, sans raison ?

Avez-vous perdu le goût de ce que vous faites ?

Vous arrive-t-il de tout porter, sans jamais demander d’aide ?

Avez-vous parfois l’impression de ne plus vraiment exister dans votre propre vie ?


Votre corps vous parle. Ce sont des signes, des messages. Il ne vous trahit pas. Il vous protège. Et parfois, il vous arrête… pour vous sauver.


Mon histoire est celle de nombreuses femmes et hommes aujourd’hui. Peut-être la vôtre, en partie.

Écoutez les signes. Agissez avant que votre corps ne vous arrête.

Et souvenez-vous : la vie n’est pas faite pour être portée sur les épaules. Elle est faite pour être vécue, ressentie, habitée.

Et cela commence par une décision : revenir à soi.


Vous avez le droit d’exister pleinement, sans vous épuiser.



N'oubliez pas d'être bienveillant.e avec vous-même. Avec amour, Béatrice

 
 
 

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