La honte, cette barrière qui protège, et emprisonne ton génie

La honte ne se met jamais là par hasard.

Elle apparaît souvent au moment même où un talent s’éveille.

Elle surgit pile à l’endroit où quelque chose en toi veut se montrer, s’exprimer, exister.

La honte est reliée au sentiment d’être mauvais, nul, “je ne vaux rien”, etc. Souvent parce qu’on a fait ou pas fait quelque chose ou on n’a dit ou pas dit quelque chose qui ne correspond pas à une norme sociale, familiale, culturelle, morale...

Et on finit par croire que c’est nous le problème : pas l’action.

Quand on dit ou fait quelque chose de “mal”, on oublie pourquoi on l’a fait, pourquoi on l’a dit. On oublie le besoin, la blessure, l’intention à l’origine de cet acte. 

La honte nous fait croire que le problème, c’est nous et pas la situation, pas l’émotion, pas la réaction humaine que nous avons eue.

Pourquoi ? Parce qu’au fond, la honte t’a appris à cacher ce qui était “trop”, “différent”, “inadapté”, “inapproprié” à ton environnement…

Pour protéger tes liens, ton appartenance, ta survie, tu t’es raconté.e que tu étais mauvais, que tu n’étais pas légitime, que tu ne valais rien.

Alors tu as recouvert ton génie, ta singularité, de couches de silence, d’adaptation, de “faut pas déranger”, de politesse, de raisonnable…

Tu t’es raconté.e que “ce n’était pas le moment”, que “d’autres valaient mieux”, que “tout ça n'était pas pour toi”...

Et si c’était justement l’inverse?

Et si la honte n’était que la porte d’entrée vers ton chemin d’âme?

Parce que juste derrière cette porte, il y a ta puissance. 

Ton message.

Ce que tu es venu.e offrir au monde.

Et si la honte n’était pas là pour cacher ce que tu protèges si fort mais pour t’inviter à regarder ce que tu as à révéler ?

Ce que tu caches le plus est souvent est ce qui te donne toute ta légitimité.

Ne laisse pas la honte étouffer, enfermer, paralyser ton génie. Trouve ton moyen d’expression et transforme la honte en énergie qui te pousse à créer, à t’affirmer, à briller à ta manière.

Je suis là si tu veux en parler.

Et n'oublie pas de prendre soin de toi. Avec amour, Béatrice